Police des chemins de fers à Braine-l’Alleud

Question 1783 posée au Ministre de l’Intérieur, des Réformes institutionnelles et du Renouveau démocratique concernant le suivi de l’implantation d’un espace pour la police des chemins de fer (SPC) à la gare de Braine-l’Alleud afin de pallier le manque d’effectifs policiers locaux

En commission Mobilité du 24 janvier 2023, il a été avancé que le nombre d’agressions dans les gares en 2021 était de 13 chaque jour (+23 %). L’analyse de la criminalité multiple dans les trains, les métros et autour des chemins de fer montre une augmentation constante d’environ 20 % entre 2015 et 2021. Les chiffres de la SNCB montrent également une augmentation des agressions. En Brabant wallon, il n’y a pas de patrouilles permanentes. Les deux gares importantes que sont Braine-l’Alleud et Ottignies ne disposent pas d’une antenne de la police des chemins de fer (SPC). Cette antenne – un minimum d’une par ligne provinciale – permettrait aux policiers locaux de se consacrer à leurs missions de base et à la SPC d’arriver plus rapidement. En 2022, la zone de police de Braine-l’Alleud, que je préside, recense 300 faits liés à la gare et à la gare des bus. La loi sur la police intégrée confie à la SPC le pouvoir d’assurer les interventions spécifiques dans les trains et sur les voies. Or, la plupart du temps, ce sont les forces de police locale qui interviennent en attendant la SPC. Avant de connaître ces chiffres, j’avais proposé à la SPC de disposer d’un espace confortable à définir au commissariat de Braine-l’Alleud, qui se situe sur le quai, à l’endroit le plus fréquenté par les usagers du train entre Bruxelles et Charleroi. Cette proposition a retenu l’attention de vos services et plusieurs réunions ont été organisées avec le commissaire divisionnaire, le chef de corps de la SPC, mon administration et la police locale. Malheureusement, je n’ai plus aucune nouvelle, alors que la présence facilitée de la police à un endroit stratégique serait déjà un palliatif à l’absence cruelle d’effectifs.

1. Quels sont les obstacles à une plus grande décentralisation de la SPC?

2. Quelle est votre position par rapport à la création d’antennes de la SPC dans les gares d’importance?

3. Quelle est votre position par rapport à l’augmentation du nombre de personnes employées par la SPC? Et du nombre des patrouilles?

4. En juillet 2022, la SPC a élaboré une nouvelle stratégie pour accroître la sécurité dans le milieu ferroviaire. Quel premier bilan dressez-vous?

5. Pouvez-vous demander à vos services de reprendre la réflexion sur l’installation d’une antenne de la SPC au commissariat de la zone de Braine-l’Alleud?

Une réponse a été publiée le 21 avril 2023.

La spécialisation de la Police des Chemins de Fer vise à constituer sur son terrain d’action prioritaire un maillage opérationnel plus efficace et guidé par l’information. Les gares ne font pas partie du terrain d’action de la Police des Chemins de Fer. Ce principe est écrit dans la circulaire de 2002. La Police des Chemins de Fer dispose d’un cadre de maximum 591 membres. Tous les efforts sont faits pour disposer du personnel nécessaire en respectant les procédures en vigueur et les budgets alloués. Le projet auquel vous faites allusion, dit « Visibilité » a pour philosophie sous-jacente de rassembler les capacités et les ressources disponibles afin d’améliorer la visibilité de la police ferroviaire dans les chemins de fer en général et dans les trains en particulier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retrouvez ICI le lien vers la question sur le site de la Chambre des représentants.