Question écrite posée le 24 mai 2017 à la Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique
Intelligence artificielle médicale.
« Madame la Ministre,
Les algorithmes d’intelligences artificielles (IA) se développent de manière vertigineuse. Google avec Deepmind ou le chinois Baidu progressent à pas de géant dans l’analyse médicale. Que pèseront les lois santé face à ces algorithmes dans quelques années? Qui acceptera en 2030 de passer par un cancérologue avec 70 % de chance de survie si l’IA de Google, de Baidu ou de Facebook apporte 95 % de guérison en ayant recours aux traitements des métadonnées disponibles sur des plateformes numériques?
1. Le protectionnisme étant voué à l’échec, quelles sont les mesures à mettre en oeuvre pour réguler « l’ubérisation » des services de santé?
2. La loi en matière de santé ne devrait-elle pas s’adapter pour encadrer l’IA qui a tendance à produire la loi?
La Ministre, dans sa réponse écrite, a précisé les éléments suivants:
« J’ai bien conscience du développement de l’intelligence artificielle (IA) et notamment dans le domaine de la santé. Nous travaillons ensemble en tant que gouvernement fédéral avec les États un plan e-santé qui crée un cadre de l’informatisation des soins de santé pour 2019. D’une manière plus générale, je considère qu’il faut veiller à ce que l’homme ne devienne pas l’instrument de la technologie et qu’il importe de préserver des relations humaines praticien/patient de qualité tout en faisant usage de la technologie lorsqu’elle s’avère opportune, afin d’optimiser les prestations de soins ».