Hôpitaux et distributeurs de chips

Question écrite posée à la Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique  le 8 juin 2017

Hôpitaux et distributeurs de snacks.

« Madame la Ministre,

« Vos campagnes pour la santé mettent l’accent sur la nécessité d’éviter les boissons sucrées (soft-drinks), les friandises et les aliments trop salés (chips). Il est surprenant de constater la multiplication dans nos hôpitaux, en plus des cafétérias, de distributeurs de sodas d’une grande marque américaine et de snacks (sucrés et salés) dans les couloirs devant les cabinets des médecins. Les hôpitaux dont la mission première est de soigner, le diabète, l’obésité, l’hypertension, les maladies cardiaques, etc., générées par ces snacks et sodas, proposent aux visiteurs et aux patients des produits en quantité qui vont à l’encontre des recommandations généralement données dans les écoles et dans vos campagnes santé.
1. Pouvez-vous sensibiliser les hôpitaux, et d’une manière plus générale, les maisons de soins et de santé, à cette constatation pour le moins interpellante?
2. Existe-t-il une réglementation ou des recommandations en cette matière?
3. Serait-il possible de légiférer afin de ne plus constater ce type de situation paradoxale? »

La Ministre, dans sa réponse écrite, a précisé les éléments suivants:
« En effet, ce type de distributeurs contiennent des produits (notamment des confiseries riches en sucres et des snacks salés) dont la consommation devrait être limitée selon les recommandations alimentaires scientifiquement fondées issues des entités fédérées. Il n’y a pas de réglementation qui interdise la présence de ce genre de distributeurs dans les hôpitaux. J’estime qu’il appartient en premier lieu aux Communautés d’éventuellement prendre une initiative réglementaire à ce sujet. Cependant, il faudrait peut-être se demander s’il ne serait pas souhaitable de sensibiliser les hôpitaux et autres structures de soins à la problématique et de les inciter à mettre à disposition des produits alimentaires plus équilibrés. Je ne manquerai pas d’aborder ce sujet avec mes collègues des entités fédérées en charge de la santé ».

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